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Généralités UNIX
Révision TCP/IP
Le protocole réseau natif de UNIX est TCP/IP. C'est pourquoi, une petite révision de ce protocole est nécessaire dans ce cours. Cette révision ce fera selon un tableau récapitulatif.
Système OSI | Protocole TCP/IP | |||||
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Application | FTP | Telnet | SNMP | NFS | DNS | SMTP |
Présentation | ||||||
Session | ||||||
Transport | TCP | UDP | ||||
Réseau | IP version 4 | ICMP | ARP/RARP | |||
Liaison | LLC 802.3 | |||||
Liaison | MAC 802.3 | |||||
Physique | Ethernet MLID | Token Ring MLID |
Abréviations
MLID | Multiple link interface driver |
---|---|
LLC | Logical link control 802.2 |
MAC | Media access control 802.3 |
IP | Internet protocol |
ARP | Adress resolution protocol |
Adresse mac de la carte: 48bits | |
Adresse IP 32bits | |
ARP fait la correspondance de IP → MAC adress | |
RARP | Reverse adress resolution protocol. Idem que ARP mais de MAC adress → IP |
ICMP | Internet control message ( permet d'envoyer un echo sur une station et de le recevoir) |
TCP | Transport control protocol (orienté connexion) |
UDP | User datagram protocol (non orienté connexion, sans contrôle des trames perdues, dupliquées ou inversées) |
SNMP | Simple Network management protocol (permet la surveillance du réseau) |
DNS | Domain name server (gère l'équivalence entre adresse IP et adresse alphabétique) |
SMTP | Simple mail transfert protocol (gestion de la messagerie) |
Telnet | Emulateur de terminal, permettant l'accès au serveur via un terminal. |
FTP | File transfert protocol |
NFS | Network file system |
Adressage IP
Adressage IP
La version actuelle d'IP est la version 4. L'adressage se fait sur 4 octets, soit 32 bits.
Il comporte deux champs: RESEAU NETWORK
ADR. LOCALE HOST
Il existe 5 classes d'adressage nommées de A à E
- A 001 à 126
- B 128 à 191
- C 192 à 223
- D 224 à 239
- E 240 à 247
L'adresse 127 est réservée pour les loopback.
⇒ Une adresse de classe A se compose de la manière suivante:
Masque de sous-réseau: 255.x.y.0
⇒ Une adresse de classe B se compose ainsi:
Masque de sous réseau: 255.255.y.0
⇒ Une adresse de classe C se compose ainsi:
Masque de sous-réseau: 255.255.255.y
Commandes UNIX
Pour débuter sous UNIX, il vaut mieux connaître un certain nombre de commandes de base. Voici donc une liste de ces commandes qui permettent déjà de travailler sous UNIX.
Pwd | affiche le répertoire de travail |
---|---|
ls-al | liste les fichiers du répertoire |
ls-c | affiche en colonnes les fichiers du répertoire |
man ls | affiche le manuel de la commande ls |
cat + nom_fichier | affiche un fichier concaténé |
more | affiche une page à la fois |
cpy | copie de fichiers |
chmod | change les attributs d'un fichier ou un répertoire |
Droits d'accès aux fichiers
Linux étant un système multi-utilisateurs, il est important de fournir un mécanisme permettant de protéger les fichiers d'un utilisateur. Quand un utilisateur crée un nouveau fichier, il en est le propriétaire. Les propriétés d'un fichiers sont affichée avec la commande “ls -al” par exemple. Elles se situent au début de la ligne représentant le fichier dans une suite de symboles pouvant ressembler à cela: -rw-r—r—
Cette chaîne donne, dans l'ordre, les droits du propriétaire, du groupe et enfin des autres utilisateurs .
Analysons un peu cette chaîne:
le premier caractère “-” correspond au type de fichier ( “-” pour un fichier normal, “d” pour un répertoire, “s” pour un pilote de périphérique.
Les trois caractères suivants sont les droits du propriétaire (“r” pour lecture, “w” pour écriture, “x” pour exécution). Quand une permission n'est pas donnée, sa lettre est remplacée par le signe “-”.
Les trois lettres suivantes représentent, suivant le même format les droits pour le groupe du fichier (users)
les trois derniers caractères correspondent au reste des utilisateurs
Dans cet exemple, le propriétaire peut lire et modifier le fichier, le groupe ne peut que le lire et enfin le reste des utilisateurs peut également lire le fichier.
Pour modifier les droits d'accès il faut utiliser la commande “chmod”. Voici sa syntaxe:
chmod {a, u, g, o} {+, -} {r, m, x} <fichier>
a,u,g,o représentent la catégorie d'utilisateurs: a: tout le monde, u:propriétaire, g:groupe, o:les autres.
+ et - signifie que l'on veut soit ajouter un droit soit l'enlever.
r,w et x représentent les droits vus précédemment.
Voici quelque exemples:
chmod a+r toto | Ajoute le droit de lecture pour tous les utilisateurs sur le fichier toto. |
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chmod og-x toto | Retire le droit d'exécution de toto à tout le monde sauf au propriétaire |
L'éditeur VI
C'est l'éditeur de texte de base de UNIX. Il y a trois modes d'opération possibles sous vi: le mode commande, le mode insertion et le mode dernière ligne.
Au démarrage, vous vous trouvez dans le mode commande. Cela permet de taper certaines commandes pour éditer le fichier oui pour passer dans un autre mode
Pour saisir ou insérer du texte, il faut passer en mode insertion.
Le mode interligne permet d'accéder aux fonctionnalités étendues de vi. Les commandes tapées apparaissent alors sur la dernière ligne de l'écran, d'où le nom.
Nous n'allons pas décrire ici le fonctionnement de vi. La liste des commandes est incluse en annexe du dossier.
Les shells
Il existe plusieurs shells pour Unix:
- Bourne
- Korn
- Cshell
- Bash
Malgré quelques différences, tous comportent des commandes internes (pwd, cd, ls, if, then, for, else) et des commandes externes (netconfig, man, lpc).
L'exécution de ces commandes peut s'effectuer de différents manières:
Interactive | netconfig, lpc (au premier plan) |
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Asynchrone | compilation ( en tâche de fond) |
Différée | At, batch |
Cyclique | cron - crontable (programme en mémoire comparable aux TSR du DOS) |
Voici une liste de quelques commandes internes:
break, continue, cd, echo, eval, exec, exit, export, hash, newgrp, pwd, read, readonly, return, set, test, Timer, ulimit, wait, shell.